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 Les deux tests FIV et FELV sont impératifs , pourquoi ?

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Les deux tests   FIV  et  FELV   sont impératifs , pourquoi ? Empty
MessageSujet: Les deux tests FIV et FELV sont impératifs , pourquoi ?   Les deux tests   FIV  et  FELV   sont impératifs , pourquoi ? Icon_minitimeMer 14 Déc - 14:30

Les deux tests   FIV  et  FELV   sont impératifs , pourquoi ?

FIV

Le virus de l'Immunodéficience Féline (ou FIV, de l'anglais Feline Immunodeficiency Virus) est un virus qui cause le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) du chat, une maladie virale grave du chat. Elle est due à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus, proche du VIH). Cette maladie découverte en 1986 est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. Cette maladie est équivalente au sida de l'Homme, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents). Cette maladie n'est pas non plus transmissible aux autres espèces et n'atteint donc que les chats. La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats. L'infection est rare chez les chats vivant en appartement et n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 15 % des chats des rues sont porteurs du virus).



Le mode de transmission du virus:



Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles non stérilisés qui sont porteurs de ce virus. Il ne peut pas en principe se transmettre par léchages mutuel ou partage de gamelles ou lieux de vie. Le virus ne peut se transmettre que de sang à sang ou de salive à sang, et non pas de salive à salive, le virus étant très fragile et se détruisant sous quelques secondes. Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n'est établie au sujet de la transmission fœto-maternelle. À noter que des chatons infectés par la mère et donc testés positifs, peuvent se révéler être négatifs après quelques mois. Jusqu'à 5% des chatons porteurs d’anticorps réagissant positivement au test du virus du FIV seront testés négatifs par la suite.



L'évolution de la maladie et les symptômes:



La durée d'incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases.



   1re phase de la maladie : On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue.
   2e phase de la maladie : Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l'homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus « sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase est d'une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ.
   3e phase de la maladie : À la faveur d'un stress important, d'une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se « réveille ». Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le VIF.



Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l'affaiblissement de l'animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites "classiques" du chat, il est alors atteint plus gravement qu'un chat négatif pour le VIF. Vacciner son animal contre les autres infections est d'autant plus important.

Le chat peut présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires, etc. Ainsi, on peut notamment observer :

   des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques ;
   des infections buccales (gingivite, stomatite) ;
   des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements ;
   des infections des yeux (conjonctivites) ou de l'appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites) ;
   des abcès cutanés récidivants ;
   des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux.

Enfin, lorsqu'un chat est atteint par le VIF, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies).



Le traitement de la maladie:



Il n'existe aucun traitement pour éradiquer le virus FIV.

Un traitement préventif à l’interféron alpha humain en solution buvable est possible, avant le déclenchement de la maladie. Ce traitement oral simple et très bon marché retarderait l’apparition de la maladie et améliorerait les conditions de vie de l’animal, par le renforcement de ses défenses immunitaires. Il n’est pas efficace sur tous les chats. Le traitement se présente sous forme d’interféron alpha humain dilué dans du sérum physiologique. La dose journalière est de 1 ml de liquide, à faire avaler à l’animal, soit directement, soit diluée dans son eau de boisson, soit mélangée à sa nourriture. La préparation, fournie directement par le vétérinaire, se conserve 3 mois au réfrigérateur et revient à environ 15 euros (5 euros par mois).

Une fois la maladie déclenchée, les soins sont ponctuels et visent les maladies opportunistes au fur et à mesure qu'elles atteignent le chat. Les traitements symptomatiques à la cortisone comportent de nombreux effets secondaires. D'autre part, la cortisone associée à l'interféron réduirait sérieusement l'effet bénéfique de l'interféron, puisque schématiquement, la cortisone est un immunosuppresseur, à l'inverse de l'interféron qui est un "immuno-booster". Il existe aussi un traitement thérapeutique à l’interféron oméga félin injectable (Virbagen félin). Ce traitement, en cure de plusieurs injections, est très coûteux (environ 300-400 euros par cure). Mais il améliore grandement les conditions de vie de l’animal et allonge sa durée de vie.




FELV


La leucose féline est une maladie causée par le virus leucémogène félin, aussi appelée couramment le virus de la leucose féline (ou FeLV, de l'anglais Feline leukemia virus) qui fut isolé pour la première fois dans les années 1960. Le test qui a permis de le mettre en évidence a été développé en 1973. Il semble que les médecines naturelles permettent d'offrir au chat affecté un acceptable confort de vie en agissant sur la stimulation de son système immunitaire bien que la guérison définitive reste toutefois compromise.



Pouvoir pathogène:



La sensibilité à ce virus est très élevée chez les chatons et les jeunes chats puis diminue avec l’âge. Les chats atteints sont le plus souvent des mâles, et la médecine vétérinaire rapporte principalement un âge compris entre 1 et 6 ans. Quand un chat est exposé à ce virus, il peut réagir de différentes manières en fonction de la réactivité de son système immunitaire. Ce virus peut être à l’origine de maladies prolifératives (leucémies, lymphomes, ..), de maladies dégénératives (tels que des avortements spontanés ou répétés chez la femelle, une anémie chez le chat atteint, …) et /ou d’une immunodepression.



Symptômes:



Les signes cliniques de contamination par le virus de la leucose sont très variables et peu spécifiques. On notera principalement :

   une diminution de l'appétit pouvant aller jusqu'à la perte d'appétit (anorexie)
   une perte de poids
   une apathie, léthargie, de la fièvre
   des diarrhées
   des difficultés respiratoires
   des inflammations des conjonctives (conjonctivites répétées)
   des affections de la cavité buccale (gingivite, stomatite, ..)
   une augmentation de la taille des ganglions un ou plusieurs abcès qui ont du mal à guérir

Ces signes, souvent discrets, dépendent de l’organe atteint par le virus et de la présence ou non de maladies secondaires. Parfois, ce sont des maladies répétées, une anémie, qui font suspecter une leucose, bien qu'elle aussi puisse exister malgré qu'aucun symptôme ne soit manifeste. En effet, les chats FeLV positifs peuvent rester « asymptomatiques » (ne présentant aucun signe clinique) pendant des années. Ils sont cependant contagieux pour les autres chats. Lorsqu’un chat est dépisté FeLV positif après analyse sanguine, la pratique vétérinaire conseille de réitérer le test 6-8 semaines plus tard car une élimination du virus est possible, en fonction de la réactivité immunitaire du chat. De plus, lorsqu’une masse est détectée, le vétérinaire a pour habitude de réaliser une ponction à l’aiguille fine ou une biopsie.



Cause:



Le virus se propage par la transmission de liquide corporel (salive, sang, etc.) d'un chat à un autre, lors d'un combat ou parfois d'un accouplement. En effet la salive est très concentrée en particules virales dans le cas de la leucose. Certains chats se débarrassent du virus et développent des défenses immunitaires.On appelle cela la neutralisation du virus. D'autres deviennent porteurs sains (cela représente 1 % des chats atteints) car la production d’anticorps par le chat permet de garder le virus localisé à l’épithélium. Ces chats peuvent vivre aussi longtemps que les chats non infectés à condition de rester dans un environnement calme, familier et sans stress. Il existe aussi la phase de latence, pendant laquelle le système immunitaire ne permet pas l’élimination du virus car il se dissimilue dans les cellules mais sans s’y multiplier. Ensuite, l’évolution sera soit une virémie, soit une neutralisation (qui représente en moyenne 30 % des chats contaminés). Enfin, on peut aussi assister à une virémie (le virus reste dans le sang) persistante, c'est-à-dire qu'à cause d'une mauvaise réponse immunitaire il existe alors possibilité de prolifération tumorale (lymphome, leucémie), ou de maladies dégénératives.

Les différentes possibilités de réponse immunitaire d'un chat contaminé par le virus de la leucose sont donc :

   La neutralisation du virus
   La latence
   La virémie persistante
   Le statut de porteur sain
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